Une étude Suisse démontre l’efficacité de la luminothérapie pour le blues qui accompagne parfois les grossesses le baby blues.
Pour celles et ceux qui sont victimes de dépression mais qui ne souhaitent pas utiliser d’ antidépresseurs à cause des effets secondaires, la réponse qui vient tout naturellement est « La luminothérapie« , et plus particulièrement pour les femmes enceintes : c’est ce que montre une étude réalisée à l’Université de Bâle / « Journal of Clinical Psychiatry ».
Nous constatons qu’ 1 femme enceinte sur 10 souffre d’une dépression qui doit être traitée : le Baby Blues. Sans cela, les effets peuvent être négatifs pour le bébé: accouchement prématuré, complications … La psychothérapie et les autres techniques habituelles sont souvent insuffisantes.
Le FNSR : Fonds National Suisse pour la Recherche à financé l’étude bâloise, sous la direction des docteures Anna Wirz-Justice et Anita Riecher-Rössler. Conclusion: la luminothérapie peut être une voie à suivre. En effet, elle à fait ses preuves et ne présente pas de danger pour le foetus.
Tests cliniques :
« Des femmes enceintes, présentant des symptômes de dépressions sévères, traitées à la maternité de Bâle ainsi que dans différents cabinets, ont été dirigées vers la policlinique psychiatrique pour examen complémentaire. 27 d’entre elles ont participé à l’étude. Elles ont été exposées, selon un protocole dit « en double aveugle », à des lumières de 7000 lux (équivalent à un appartement très fortement éclairé) ou à une lumière rouge de 70 lux en guise de placebo. Les patientes ont été suivies cliniquement chaque semaine à l’aide de questionnaires divers. »
L’exposition à une très forte lumière s’est montrée plus efficace que le placebo. Dans 80 % des cas, après cinq semaines, il y a eu amélioration, avec deux tiers d’absences de symptômes. Dans le groupe placebo, il n’y a eu d’amélioration que pour moins de la moitié des platientes avec un tiers d’absences de symptômes. Les différences ont été reconnues comme significatives. La luminothérapie pourrait donc être un traitement complémentaire simple, peu coûteux lors de dépressions en cours de grossesse, sans